Saturday, June 30, 2007

Persépolis

Persépolis (grec ancien : Περσέπολις [Persépolis], « la cité perse »), Parsa en vieux-persan, (persan : تخت جمشی [Takht-e Jamshid], « le Trône de Jamshid »), (Coordonnées : 29°56′04″N, 52°53′29″E), était une capitale de l’empire perse achéménide. Le site se trouve dans la plaine de Marvdasht, au pied de la montagne Kuh-e Rahmat, à environ 70 km au Nord-Est de la ville de Shiraz, province de Fars, Iran.
Sa construction commence en -521 sur ordre de Darius Ier. Elle fait partie d’un vaste programme de construction monumentale visant à souligner l’unité et la diversité de l’empire perse achéménide, et à asseoir la légitimité du pouvoir royal. Elle fait appel à des ouvriers et artisans venus de toutes les satrapies de l’empire. L’architecture résulte d’une combinaison originale des styles issus de ces provinces créant ainsi le style architectural perse ébauché à Pasargades, également retrouvé à Suse et Ecbatane. Cette combinaison des savoir-faire marque également les autres arts perses, comme la sculpture ou l’orfèvrerie. La construction de Persépolis se poursuit pendant plus de deux siècles, jusqu’à la conquête de l'empire et la destruction partielle de la cité par Alexandre le Grand en -331.
Le site est plusieurs fois visité au cours des siècles par des voyageurs occidentaux, mais ce n’est qu’au XVIIe siècle qu’il est authentifié comme étant les ruines de la capitale achéménide. De nombreuses explorations archéologiques permettent par la suite d’en mieux appréhender les structures, mais aussi l’aspect et les fonctions passés.
Persépolis comprend un vaste complexe palatin érigé sur une terrasse monumentale qui supporte de multiples bâtiments hypostyles. Ces palais ont des fonctions protocolaires, rituelles, emblématiques, ou administratives précises : audience, appartements royaux, administration du trésor, accueil. À proximité de la Terrasse se trouvaient d’autres éléments : habitations de la ville basse, tombes royales, autels, jardins. De nombreux bas-reliefs sculptés sur les escaliers et portes des palais représentent la diversité des peuples composant l’empire. D’autres consacrent l’image d’un pouvoir royal protecteur, souverain, légitime, et absolu, ou désignent Xerxès Ier comme successeur légitime de Darius le Grand. Les multiples inscriptions royales persépolitaines cunéiformes rédigées en vieux-Persan, Babylonien, ou Élamite, gravées à diverses endroits du site, procèdent des mêmes buts, et précisent également pour certains bâtiments le roi ayant ordonné leur érection.
L’idée que Persépolis n’avait qu’une occupation annuelle et rituelle dédiée à la réception par le roi des tributs offerts par les nations assujetties de l’empire à l’occasion des cérémonies du nouvel an perse a longtemps prévalu. Il est maintenant certain que la cité était occupée en permanence et tenait un rôle administratif et politique central pour le gouvernement de l’empire. De nombreuses archives écrites sur des tablettes d’argiles découvertes dans les bâtiments du trésor et les fortifications ont permis d’établir ces rôles, et livrent des renseignements précieux sur l’administration impériale achéménide et la construction du complexe. Persépolis est classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1979.

Wednesday, June 06, 2007

HappY BirtH Day To BooM

6 เมษา 50
ย้อนหลังให้เพื่อนบูมเพื่อนชายของกลุ่มเราหน่อย
ไม่ลืมแกนะเว้ย............................
มาช้ายังดีกว่าไม่มา
พวกเราดีจัยที่มีเพื่อนดีดีอย่าบูม
ตั้งใจเรียนอีกนิดจะดีมากมาย

Monday, June 04, 2007

Hippopotame


Hippopotame
L'hippopotame (en latin hippopotamus, en grec ππόποταμος hippopotamos, littéralement « cheval du fleuve ») est un mammifère herbivore d'Afrique, dont la masse peut aller jusqu'à 4 tonnes.
L'hippopotame passe ses journées dans des groupes d'une vingtaine d'individus dans l'eau douce et boueuse. En effet, il transpire beaucoup plus que la plupart des animaux, et est très vulnérable au coup de soleil. Il peut fermer ses naseaux et rester complètement immergé jusqu'à dix minutes. Il flotte et se révèle très adroit dans l'eau. Il se nourrit aussi sur la terre ferme, s'y aventurant surtout la nuit. Il ingère jusqu'à 50 kg de végétation par jour.
Malgré son air patelin, il compte parmi les animaux les plus dangereux pour l'homme. Ses canines mesurent 50 cm de long, et il peut charger à 45 km/h.
Les mâles délimitent leur territoire en projetant à plusieurs mètres leurs excréments, fèces et urines, en accompagnant leur évacuation d'un rapide mouvement circulaire de leur queue en forme de pinceau.
C'est le 3e mammifère (terrestre) en poids, après l'éléphant et le rhinocéros. Sa hauteur au garrot est d'environ 1,5 m et il peut mesurer 5 m de long, pour un hippopotame commun.

Caractéristiques

Les hippopotames sont des animaux grégaires et vivant en groupes comptant jusqu'à 40 têtes. Leur durée de vie est généralement de 40 à 50 ans. Les femelles atteignent leur maturité sexuelle à 5 ou 6 ans et ont une période de gestation de 8 mois.
Les hippopotames mesurent en moyenne 3,5 mètres de long et 1,5 mètres au garrot pour une masse de 1500 kg à 3200 kg. Ils ont à peu près le même gabarit que le rhinocéros blanc et les experts discutent pour savoir lequel des deux est le plus grand animal terrestre après l'éléphant. Les mâles semblent continuer à grandir toute leur vie, alors que les femelles atteignent leur poids maximum vers l'âge de 25 ans ; elles sont d'ailleurs plus petites que les mâles et ne pèsent normalement pas plus de 1500 kg. On donne souvent 3200 kg comme la limite supérieure pour la masse d'un hippopotame mâle. Pourtant on a relevé des exemplaires plus grands, dont l'un atteignait presque 5000 kg. Malgré leur lourdeur, ils peuvent courir plus vite qu'un homme sur la terre ferme. On estime que leur vitesse maximale peut aller de 30 km/h à 40 km/h, voire 48 km/h. Ils ne peuvent cependant soutenir une telle vitesse que sur quelques centaines de mètres.
Les yeux, les oreilles et les narines de l'hippopotame sont placés haut. Cela leur permet de passer la plus grande partie de la journée avec leur corps immergé dans les eaux de fleuves tropicaux, pour rester au frais et empêcher les coups de soleil. Pour les protéger encore plus du soleil, leur peau sécrète une sorte d'écran solaire naturel de couleur rougeâtre. Cette sécrétion est parfois appelée « sueur de sang », mais ce n'est en réalité ni du sang, ni de la sueur. D'abord incolore, elle vire à l'orangé-rouge au bout de quelques minutes, et devient finalement marron.
Deux pigments différents ont été identifiés dans les sécrétions, un rouge et un orangé, deux pigments extrêmement acides. On appelle le pigment rouge acide hipposudorique et le pigment orangé acide norhipposudorique. On a découvert que le pigment rouge inhibe la croissance des bactéries pathogènes, ce qui laisse à croire que la sécrétion a un effet antibiotique. L'absorption de la lumière par ces deux pigments est maximale dans la gamme ultraviolette, ce qui équivaut à l'effet d'un écran solaire. Comme les hippopotames sécrètent ces pigments partout dans le monde, il ne semble pas que ce soient les aliments qui en sont la source. Au lieu de cela les animaux peuvent synthétiser les pigments à partir de précurseurs comme la tyrosine qui est un acide aminé. (Saikawa et al. 2004)
Comme son nom l'indique, les Grecs anciens voyaient dans l'hippopotame une sorte de cheval. Jusqu'en 1985, les naturalistes regroupaient les hippopotames avec les cochons, en se fondant sur les particularités des molaires. Pourtant l'étude des protéines du sang, puis de la systématique moléculaire et enfin plus récemment de fossiles a bien montré que leurs parents génétiques les plus proches sont les cétacés : les baleines, les marsouins et animaux apparentés. Les hippopotames ont plus de points communs avec les baleines qu'ils n'en ont avec d'autres ongulés comme les cochons. Ainsi, l'ancêtre commun des hippopotames et des baleines a existé après la séparation d'avec les ruminants, qui s'est elle-même produite après la divergence d'avec le reste des ongulés artiodactyles, cochons compris. Alors que la baleine et l'hippopotame sont les plus proches parents vivants l'un de l'autre, la séparation de leurs lignages s'est produite très peu de temps après leur divergence d'avec le reste des ongulés artiodactyles.

Habitat

Avant la dernière période glaciaire, l'hippopotame était répandu en Afrique du Nord et en Europe, car il peut vivre dans des climats plus froids pourvu que l'eau ne gèle pas en hiver. Il est maintenant éteint en Égypte, où il était courant de le voir dans le Nil au cours des temps historiques. Pline l'Ancien écrit qu'à son époque le meilleur endroit d'Égypte pour le capturer était dans le nomme de Saïs (N.H. 28.121); et on pouvait toujours en trouver le long du bras de Damiette après la Conquête arabe (639). Même sur l'île de Malte, à Għar Dalam (la Grotte des Ténèbres), des ossements d'hippopotames ont été trouvés, datant d'environ 180 000 ans. Les hippopotames existent toujours dans les fleuves de l'Ouganda, du Soudan, dans le Nord de la République démocratique du Congo et dans le Nord de l'Éthiopie, dans l'Ouest de la Gambie aussi bien que dans le Sud de l'Afrique (Botswana, République d'Afrique du Sud, Zimbabwe, Zambie). Une population distincte vit en Tanzanie et au Mozambique.
Moins commun, l'hippopotame pygmée de l'Ouest de l'Afrique, Hexaprotodon (Choeropsis) liberiensis, est représenté par deux populations. La première en Guinée, au Sierra Leone, au Liberia et en Côte d'Ivoire. L'autre population, avec une forme du crâne différente, a habité jusqu'à une date récente le Delta du Niger, mais doit à présent être éteinte.

Saturday, June 02, 2007

Tour de Babel

La tour de Babel, dont la première mention fut faite par les Sumériens était, selon la Genèse, une tour que souhaitaient construire les hommes pour atteindre le ciel. Descendants de Noé, ils représentaient donc l'humanité entière et étaient censés tous parler la même et unique langue sur Terre, une et une seule langue adamique. Pour contrecarrer leur projet, Dieu multiplia les langues afin que les hommes ne se comprennent plus. Ainsi la construction ne put plus avancer, elle s'arrêta, et les hommes se dispersèrent sur la terre.
Cette histoire est utilisée pour illustrer un propos, comme les dangers de vouloir se placer à l'égal de Dieu, de le défier par notre recherche de la connaissance, ou encore comme la nécessité qu'a l'humanité de se parler, de se comprendre pour réaliser de grands projets. Ainsi qu'au risque de voir échouer ces projets quand chaque groupe de spécialistes se met à parler le seul jargon de sa discipline.
On peut aussi, plus simplement, la voir comme une tentative de réponse des hommes au mystère apparent de l'existence de plusieurs langues.
Les récits de constructions que les hommes tentaient d'élever jusqu'au ciel ont depuis longtemps marqué les esprits, source d’inspiration pour bon nombre d’écrivains et d’artistes.